Après une observation autour des 7° et 8° continents de plastique qui polluent nos mers et océans, nous sommes passés à la notion d’écologie et de recyclage notamment des bouteilles (avec notre partenaire l’entreprise B-BOT). Nos réalisations, qui intègrent divers matériaux de récupération entrent dans une logique de valorisation des déchets : bouteilles d’eau et seaux en plastiques, visant à mettre en avant les dégâts engendrés par notre société de consommation.

            Nous sommes en relation étroite avec le CESTMED de la Grande-motte pour une visite du centre de réhabilitation des tortues marines et comprendre les enjeux néfastes du plastiques sur les animaux marins. Les tortues qui mangent des végétaux se trompent avec les éléments de plastique qui flottent dans l’eau.

            Nous nous sommes basés sur le thème du concours l’art en plastiques, « Vingt mille lieux sous les mers » de Jules Verne que nous avons relu et étudié en classe et avons choisi le thème récurent du végétal dans le livre, car les Tortues se nourrissent de ces végétaux qu’elles confondent parfois avec les divers plastiques qui flottent en mer. Nous avons voulu reconstituer l’ambiance de la salle du Nautilus où sont collectés les objets rares du capitaine Nemo.

            Nous avons « travaillé »sur les bouteilles en plastique avec différents outils: ciseaux, cutters, fer à souder, machines à chauffer: gauffriers, fer à repasser… et sommes partis vers le côté plutôt végétal des fonds marins des écrits du livre; nous avons décidé de laisser les productions telles quelles (dans les hublots de plastique remplis de paillettes: broyage des bouteilles) et les avons améliorées ensuite par prise de vue photo et transformations numériques (agrandissements couleurs). Le cartel de chaque végétal intègre la référence au passage du roman.